La création de BioMeca était une évidence, car l’entreprise était le point de rencontre entre une multitude de facteurs. Même si on avait tout pour fonder une solution forte qui correspond aux attentes du secteur et qu’on était parfaitement dans l’air du temps, c’est notre dynamique d’innovation qui nous permet de ne pas être un simple effet de mode. Ce projet de développement me passionne, dans toutes ses facettes, même la comptabilité !
Le planning change de tête tous les matins et réclame une énergie et un rythme soutenu, mais il y a de la vie dans cette baraque. C’est dans cette ébullition que je me sens bien. BioMeca a un petit côté auberge espagnole ! Chacun dans l’équipe vient avec son propre bagage, sa propre vision de la société du travail. Jeune, moins jeune, tatoué barbu, etc. Ici, on s’en fout du moment qu’il y a la compétence et cette affinité qu’on partage en marge de la science.
J’ai rencontré les associés de BioMeca en laboratoire, avant d’être recruté pour accompagner le développement avec mes compétences en microscopie optique. Une opportunité pareille n’arrive pas souvent en fin de Master. Le courant passait si bien que la question ne s’est même pas posée ! Les sujets traités sont tellement divers, cela va des protéoliposomes d’à peine quelques nanomètres aux plantes ou morceaux de peau complets. Sur un même échantillon, on peut y revenir d’un jour à l’autre et devoir totalement changer d’approche, mais si la biologie était linéaire, on s’ennuierait.
Mon rôle pourrait se comparer à l’ouverture d’une boîte à outils. Qu’il y ait un besoin de logiciel d’analyse d’image, ou d’un système pour effectuer des mesures en microscopie de force atomique, je donne le coup de pouce qui décoince ! Chez BioMeca, je n’ai aucun souvenir d’un moment où on a pu se dire “là, on est bloqués” dans l’équipe. En même temps, on est des as de l’Escape Game…